L'Aventure à la Sénégalaise

J'ai enfin pu prendre, le 19 juillet dernier, 2 semaines de repos bien mérité (enfin repos si l'on veut)!


Une belle occasion de voyager et partir à l'aventure pour alimenter mon désir d'enrichissement. Et de ce coté là je n'allais pas être déçu !



Ma destination étant le Maroc.



Mais bon comme dans toute "Aventure", il y a toujours de l'inattendu. N'est ce pas ?



Voyons voir ce qu'il a bien pu se passer pour mon cas...





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Avec mes sacs comme seule compagnie, me voilà parti sur les routes du Sénégal en direction de Rosso à la frontière Sénégalo-Mauritanienne. Sur la route, je traverse les villes de Thiès, Louga et Saint-Louis qui est l'ancienne capitale coloniale française de l'Afrique de l'Ouest.






Arrivé à Rosso et après un pénible moment à passer auprès de tous les profiteurs du coin qui, soit disant, veulent nous aider (heureusement j'ai sympathisé avec un Mauritanien sur le chemin qui m'a aidé à temporiser, les blancs étant considérés comme des portefeuilles ambulants), je prends la pirogue pour traverser le fleuve Sénégal : direction la Mauritanie.


Mais hélas un souci se profilait à l'horizon.
Il n'y a plus la possibilité d'avoir un Visa à la frontière depuis 2 mois. On m'explique qu'il me faut retourner en chercher un à Dakar. Me voilà dans la position d'un sans papier que l'on refoule à la frontière ! Une sacrée expérience que bien trop d'africains ont eu à vivre, cette fois c'est un peu notre tour !


Sur le coup, j'ai été un peu déçu, pensant rentrer définitivement à Dakar, mais le destin en a voulu autrement !


En me promenant dans les rues de Rosso, une jeune fille a commencé à me crier "toubab (rappel : nom attribué au blanc) puis un membre de sa famille m'a invité à venir manger. J'ai fait un grand sourire en refusant gentiment. Mais après quelques pas, je me suis dit que j'avais tout de même un peu faim et que ce serait peut être l'occasion de faire des connaissances. J'ai donc fait un demi tour pour les rejoindre. J'ai eu l'occasion de passer l'après midi avec eux à discuter, c'était vraiment agréable. Ca a fini par me redonner de l'envie de partir à l'aventure.


En fin d'après midi, me voilà décidé à suivre le fleuve Sénégal sans trop savoir exactement ou j'allais aller. Je rejoins le soir Richard Toll, la grande ville la plus proche, pour y trouver un lieu d'hébergement.



En arrivant dans une auberge, j'ai eu la chance de tomber sur un gérant vraiment sympatique qui m'a proposé de rester gratuitement. J'en profite pour parler longuement avec lui et passer une belle soirée !



Le lendemain, je décide de faire un peu le tour de Richard Toll.


Il s'agit d'une ville ordinaire avec son économie qui est basée sur le sucre. On y retrouve donc des usines de raffinage du sucre et des champs de canne à sucre à perte de vue !


En fin de matinée et après avoir remercié mon hôte, je me décide à continuer mon chemin.


En début d'après midi, me voilà à Dagana, une ville très calme.



Malgré le soleil de plomb, le désir de parcourir les ruelles me prend pour découvrir cette ville paisible. Sur mon chemin je suis interpellé par une dame avec un bébé qui me demande si je suis français. Ca été l'occasion pour moi de discuter et m'amuser avec le bébé(on se refait pas !). Elle me propose de venir manger et rencontrer sa famille, j'accepte l'invitation.



Ce fut à nouveau un agréable moment de passé et l'occasion de se faire de belles connaissances !

La fin de l'après midi arrivant, il est temps pour moi de partir pour ma destination Finale... Podor.

Sur le chemin, je découvre de magnifiques paysages avec quelques villages !


Me voilà à Podor : ancienne ville coloniale française, dont il en reste encore des traces malgré que la ville ai perdu de sa superbe depuis le temps.



Elle se trouve tout au bord du fleuve Sénégal...


Avec son quai et ses entrepots qui rendaient la ville, jadis, fleurissante...


Son fort et un ancien grand bâtiment colonial...


Ses traditionnelles bâtisses en argile...


Vous l'aurez compris, la ville, de part son histoire, dégage quelque chose de fort. Il est dommage qu'elle ne soit pas mise en valeur et entretenue comme elle le mériterait car bon nombre de vieux bâtiments tombent en ruine.

En arrivant le soir, sur Podor, je me suis d'abord pris une chambre au gite d'étape, avant de me lancer à parcourir la ville.

En me promenant, je suis tombé sur 2 enfants parlant très bien le français qui m'ont proposé de jouer au ballon avec eux. Pourquoi pas ! J'ai accepté (que voulez vous on reste de grands enfants !) et je me suis amusé quelques minutes avec eux. Ils m'ont proposé d'aller rencontrer leur famille, ce que j'ai accepté sans savoir que j'allais rencontrer des gens tout bonnement formidables qui allaient me faire rester définitivement sur Podor pour le reste de mon séjour .

Mame Fall, moi, Aïcha et les fameux enfants avec qui j'ai joué

Papis, Sidy, Moi et Baba : les daltons ;) . Puis tout au bout à droite Combis.

Je me suis senti particulièrement proche de Sidy avec qui je partage quasiment les mêmes idées et avis. On a l'impression de 2 frères jumeaux pensant les mêmes choses aux mêmes moments ! J'ai jamais vécu cela avant, c'est surprenant.

J'ai profité de mon séjour pour mettre mon tout beau, tout nouveau boubou (tenue traditionnelle sénégalaise) ! De quoi plus facilement me fondre dans la populasse... Enfin presque. ;)

Hélas, mon retour vers Dakar s'approche ! Mais ça sera pour mieux revenir ! Inch'allah. En tout cas j'y compte bien.

Tout ce que j'ai vécu à Podor en partage et découverte, restera gravé à jamais dans mon esprit...

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Sur le chemin du retour, hivernage oblige (saison de pluie durant 3 mois), le paysage est d'un vert incroyable !

Mais où est la savane !? On se croirait dans nos vertes campagnes de France.

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Me voilà maintenant de retour à Dakar, pour reprendre ma vie habituelle.

A suivre pour de nouvelles aventures...